Mur du souvenir

J' ai été élevé par ton frère Jean Baptiste et son épouse Hortense et durant toute mon enfance j'ai eu sous les yeux ta photo qui trônait au dessus d'une grande armoire, agrémentée de ta visière militaire en cuivre.
Aujourd’hui je me replonge dans ma généalogie et je te redécouvre, toi que je connais depuis si longtemps et que j'ai toujours vu vénéré par me grands parents mais dont j'ignorais que tu étais tombé pour nous au chemin des dames.
Je vais me rendre sur ta sépulture très rapidement.

A un grand homme de ma famille du côté de ma mère !

A mon grand-pére que je n'ai jamais connu . J'aurais tant aimé que sa fille puisse se recueillir sur sa tombe .

Zum Gedenken an Hans Bandelow, Schüler an unserer Schule von 1912 bis 1914.

Die Klasse M5b des Lyceum Alpinum Zuoz

Aujourd'hui centième anniversaire de la mort de ce combattant.
Hommage.

J'ai eu des frissons en voyant le nom de ce combattant; en effet, ma mère s'appelle bachir bey et est originaire de cette localité BENI ZENTHIS; son père, décédé, a fait la guerre 14-18; il s'appelait BEY Bachir Mohammed; je suppose qu'ils faisaint la guerre de père en fils, à l'époque ; il me semble qu'il y a un lien de parenté, vu le patronyme, et le lieu de naissance; d'ailleurs auriez vous l'amabilité de me communique tous autres renseignements utiles

en tous cas je veux lui rendre hommage ainsi qu'à tous les combattants de tous les pays qui se sont battus un jour pour la liberté dans leur pays et dans le monde.

et merci de rendre hommage à tous ces hommes partis un jour, sans savoir qu'ils ne reviendraient pas.

très fraternellement.

belgherbi bachir

A ce soldat, mort pour la France et qui était le grand père
de René PETITGAS. Je ne vous oublie pas, très cher Poilu.

Depuis tout petit j'entend cette histoire que mon père me raconte sur un Grand oncle qui avait été porté disparu au chemin des dames et dont les restes devaient se trouver à l'ossuaire de douaumont.
Et puis un jour la curiosité prend le dessus pour en savoir plus sur ce heros à mes yeux de militaire d'active. De sites internet en sites internet, et après 6 mois de recherche l'information tombe: graçe â la gentillesse de la commune de craonnelle, des photos d'une tombe de poilu me parviennent: aucun doute, ta dernière demeure n'était donc pas douaumont, mais craonnelle. Ce qui veut dire que tu as à l'époque, officiellement été identifié. Ma curiosité s'accentue au point de connaître ta tragédie avec précision, en tombant sur le journal de guerre du 414 eme RI, ton unité d appartenance, je découvre en retraçant ton bataillon, les emplacements géographiques quotidien sur 4 mois et l'emplacement exacte de ton drame de ce dimanche 27 mai 1917. J'y ai dédié un dossier de 200 pages environs que j'ai remis à mon père de manière tres solennelle avec un sentiment partagé entre la joie d'avoir rendus officielle à ma famille la vérité, mais également une tristesse immense car tu as été pleurée par ma grand mère qui était ta sœur, par la perte et la non identification officielle de son frère et aussi car malgré toi tu as été abandonnée toutes ces decennies.
Ce dossier je l ai nommé: RENAISSANCE D UN POULUS.
Repose en paix, et malgré la distance je me suis promis que la prochaine et derniere étape à cette histoire, sera de se rendre à craonnelle.

Adolescent, ma mère m'a donné à lire l'une de vos lettres, écrite du front.
J'ai pensé à vous, à votre sacrifice. J'ai pensé à Hélène LOUBET.
C'est là aussi, qu'est née cette viscérale passion: servir la France.
Pourra-t-on jamais assez vous rendre les honneurs?
Avec toutes mes pensées...

Je remercie les personnes qui tiennent à jour les registres. J'ai pu ainsi remonter à partir de Valgorge,, son lieu de naissance, jusqu'à la mort de notre grand-oncle Léon-Casimir. Son nom est inscrit sur le mur de l'Eglise et sur le monument de son village . Son frère, notre grand-père, interprète durant la guerre, a eu la chance de survivre sinon... nous ne serions pas là pour évoquer. Un jour j'irai me recueillir sur sa tombe.
Amicales salutations.
Roland Pardigon