Focus sur...
Des articles de fond traitants de l'histoire et de la mémoire du Chemin des Dames ainsi que des interviews et présentation de documents ou objets d'archives...

"Tu crois qu'ils vont percer ?". Un point de vue allemand sur l'offensive d'avril 1917
Dans la colonne qui vient de traverser le village en ruines de Juvincourt et qui monte en ligne à La Ville-aux-Bois, deux soldats bavarois des troupes d’assaut (Stosstrupp) discutent de la prochaine offensive française. "Tu crois qu’ils vont percer ?" demande l’un et l’autre de répondre : "Cela ne sera pas si facile, si nous avons assez d’artillerie !" Ce dialogue apparaît au début du chapitre 7 d’un "roman de guerre" publié en Allemagne en 1931 avec une préface d’Adolf Hitler lui-même.

Les bataillons de tirailleurs sénégalais à l’épreuve du 16 avril 1917
« Il faut y aller avec tous les moyens et ne pas ménager le sang noir, pour conserver un peu le blanc » écrit Robert Nivelle dans une note du 21 janvier 1917, alors qu’il prépare l’offensive du printemps, après avoir succédé à Joseph Joffre un mois plus tôt.

Le zouave BONNEAU, une mort immortalisée
De nos jours la photographie de guerre nous confronte presque chaque jour à l’horreur de la guerre, à la mort, parfois même alors qu’elle vient juste de frapper. Ces photographies montrant l’instant où la vie s’échappe sont plus rares durant la Première Guerre mondiale, mais il en est pourtant une qui, au détour de recherches sur l’histoire de la ferme de la Creute, nous a interpellé.

Le poste de secours de Monaco en 1917
Le traitement des blessés dans la proximité immédiate du front a conduit l’armée française à établir de nouvelles structures à l’approche de l’offensive du printemps 1917. Le poste de secours de Monaco est un exemple d’un centre de soin divisionnaire mis en place durant l’hiver 1917 dans l’optique de rationaliser le traitement des flux de blessés qui proviendraient de Craonnelle ou Craonne principalement. Bien avant sa création, différents centres de traitement de blessés existaient cependant.

Le tunnel de Winterberg : de l'ombre à la lumière
En novembre 2020 paraissait dans le journal Le Monde un article intitulé : « Un tunnel de la mort, mystère de la guerre 14-18, livre ses premiers secrets ».

Témoignages allemands du 16 avril 1917
Quelques jours après l’offensive du 16 avril 1917, l’état-major de la 7e armée allemande demande aux chefs d’unités en position sur le front lors de l’attaque, un rapport détaillé de l’expérience de la bataille.

L'histoire d'un pélerinage
Le Service du Chemin des Dames et de la Mémoire reçoit fréquemment des dons et il nous a paru intéressant de mettre en avant l’un d’entre eux, le fonds Amédée De Swarte, constitué de documents et de photographies que son petit-fils Guy a accepté de nous confier au début de l’année 2020. Né à Tourcoing (59) en 1894, Amédée De Swarte est mobilisé au 162e RI où il fait ses classes avant de rejoindre le 54e RI en août 1916.

La prise du plateau de Californie, 4 et 5 mai 1917
Après l’échec du 16 avril 1917, le général Nivelle lance toute une série d’offensives sur la longueur du front. Il n’est plus question de faire une percée de 8 kilomètres en 7 heures comme aux premiers jours, mais de prendre les observatoires allemands. Encore une mission où il est clairement plus facile de voir les choses depuis un poste de commandement que sur le terrain.

L’attaque du 16 avril 1917 de Craonnelle à la ferme du Temple
L’année 1917 est importante pour l’armée Française. Le front de Verdun est redevenu calme, le bilan humain a été terrible mais les Allemands ont été repoussés sur leur ligne de départ de février 1916. Un officier français, à la tête de la seconde armée, en est sortie vainqueur : le général Nivelle. Il est nommé remplaçant du général Joffre en décembre 1916, et le gouvernement croit en lui pour la victoire finale. Il prépare donc « La grande attaque », en ce début d’année 1917. Elle doit percer le front est surtout elle doit amener la fin de la guerre, qui dure depuis trop longtemps.
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