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Les ruines de l'abbaye de Vauclair (Aisne)
Ruine de l'Abbaye de Vauclerc, arrondissement de Laon.
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Les ruines de l’Abbaye cistercienne de Vauclair

Située dans la vallée de l´Ailette, dominée par les pentes nord des plateaux de Craonne et de Californie, l´abbaye de Vauclair ou « Clara Vallis », de son nom originel, est fondée au cœur de la forêt de Vauclair en 1134 par Saint-Bernard.

Pour l´édification des constructions, les moines possèdent leurs propres carrières de pierre : celle de la Caverne du Dragon et celle de Chermizy. La ferme d'Hurtebise, à quelques centaines de mètres plus au sud, est une dépendance de l'abbaye.
La Révolution française engendra la fermeture de l’abbaye et son abandon,  ce qui entraina une partie de son démantèlement. Elle est transformée en exploitation agricole après la vente comme bien national en 1791 et jusqu'à la guerre de 14-18.

Etang des moines
02860 BOUCONVILLE-VAUCLAIR

Coordonnées GPS :
49°27'12.2"N / 3°44'37.3"E

Syndication Mixte de l’Ailette
21 Rue du Chemin des Dames
02860 CHAMOUILLE

03 23 24 83 03

Accès libre (du lever au coucher du soleil)

Gratuit

A la veille de la guerre, le site compte parmi les ensembles cisterciens exceptionnels du 13e siècle.
Les quelques bâtiments qui ont échappé au pillage (bâtiment des convers, chapelle, sacristie, chapelle de l'abbé, salle des moines, porterie et colombier) sont détruits par les bombardements de la Première Guerre mondiale, notamment lors de l´offensive Nivelle le 16 avril 1917. Placée sur la seconde ligne allemande et occupée par l´ennemi entre septembre 1914 et novembre 1917, l´abbaye est à de nombreuses reprises bombardée par les Français. Les alliés prennent le secteur jusqu´au 27 mai 1918. Puis les Allemands l´investissent jusqu´au début du mois d´octobre 1918. Classées en Zone Rouge après 1918, les ruines, laissées à l'abandon, servent de carrières de pierre pour la réparation des chemins environnants.

A ce jour ne subsistent plus que les ruines de l'abbaye, site exceptionnel et bucolique, dans lequel a été aménagés successivement un jardin de plantes médicinales (plus de 400 plantes) avec un plan en damiers inspirés des anciens jardins monastiques, puis un verger conservatoire (en 1990), possédant des anciennes variétés de poiriers et de pommiers du nord de la France.

Source :
http://inventaire.hautsdefrance.fr

Mémorial virtuel